Retraites : suite

Publié le par Boule de neige

Le dirigisme qui prévaut depuis 50 ans n'est pas près de disparaître.

L' Etat français et les syndicats ne veulent pas que chaque citoyen se responsabilise en capitalisant pour sa retraite. Considèrent-ils que les français sont incapables de vivre sans la tutelle de l'Etat et des syndicats ?

Pourtant d'autres pays ont su gérer la transition entre répartition et capitalisation.

Ci-dessous deux articles - un de l'IFRAP et un de l'hebdomadaire Valeurs Actuelles -  qui expliquent - entre les lignes - que les hommes politiques et syndicalistes sont contre la liberté des citoyens.
La répartition est incapable d'assurer les retraites à venir...La crise ne fait qu'accélerer le processus.......Que cache cet acharnement à maintenir un tel système ? .......



1°/ IFRAP
 

Retraite par capitalisation - Avantages et risques

Attention à la caricature !

Les retraites par répartition des Français ne sont pas financées, mais au moins le problème n’est plus nié. Plusieurs solutions sont envisagées, sauf une qui est rejetée avant même d’être examinée : une dose de capitalisation. L’exemple suédois des retraites et un autre cas bien français prouvent que cette solution est loin d’être coupable de tous les maux dont on l’accuse.

" Voyez par exemple les fameuses retraites par capitalisation ! Des millions de gens ont d’ores et déjà perdu des années de travail, d’économie et d’efforts. Ils seront pauvres jusqu’à leur dernier souffle. "

Blog Jean-Luc Mélenchon septembre 2008

Pour des raisons idéologiques, les syndicats et la grande majorité des responsables politiques sont farouchement opposés aux retraites par capitalisation au nom d’une solidarité souvent teintée de collectivisme. Mais avec la crise de 2008, cette opposition s’est transformée en hystérie : « Des millions d’Anglais qui n’ont plus de retraites », « Les Américains vont devoir travailler jusqu’à 80 ans », « Les Chiliens vont abandonner la retraite par capitalisation ».

Ces affirmations sont heureusement fausses, mais le but de ces cris alarmistes est de déconsidérer le système de retraite suédois qui est proposé pour notre pays. En Suède, depuis 1995, les retraites sont financées à 90% par la répartition et à 10% par la capitalisation individuelle. Pour investir ces 10%, les Suédois ont le choix entre des dizaines de fonds homologués par le gouvernement. Fin 2008, au moment où la bourse était à peu près à son minimum, ces fonds avaient baissé, mais n’étaient pas du tout en faillite. Et depuis leur création, leur rendement est positif, même si c’est trop faiblement après cette crise. Le rapport de 2009 n’est pas encore publié, mais d’après notre estimation leur valeur aura remonté de 10 à 15%.


lire la suite sur : http://www.ifrap.org/Retraite-par-capitalisation-Avantages-et-risques,11509.html?date=20100210



2°/ VALEURS ACTUELLES

Réformes des retraites : qui va payer le papy-boom?


De plus en plus de retraités, de moins en moins de cotisants… Sarkozy a chargé Xavier Darcos de lancer la réforme des réformes, celle qui rassurera les Français sur leur avenir.


La crise a fait exploser les prévisions les plus pessimistes : le déficit de la Caisse nationale d’assurance vieillesse dépassera cette année 10 milliards d’euros. Les régimes de retraite complémentaire salariés, Agirc et Arrco, sont dans le rouge. En 2010, la France consacrera près de 300 milliards d’euros à ses retraites,dont 45 pour la seule fonction publique. À long terme, à l’horizon 2050, les chiffres de déficit atteignent 100 milliards d’euros. Seule certitude : il faut agir. Mais comment ?

Le problème n’est pas neuf.Dès 1991, un rapport commandé par Michel Rocard posait un diagnostic. La suite n’a fait que confirmer,en les aggravant, les projections des experts. Créé au lendemain de la guerre, le régime de retraite des salariés a bien fonctionné tant qu’il y avait beaucoup de cotisants et peu de retraités. Fondé sur la répartition, c’est-à-dire sur la redistribution immédiate aux pensionnés des cotisations prélevées sur les actifs,le système a bénéficié d’une conjoncture favorable : les besoins de la reconstruction et la croissance des Trente Glorieuses avaient fait quasiment disparaître le chômage, augmentant le nombre d’actifs et gonflant les cotisations, tandis que ceux qui parvenaient à l’âge de la retraite n’avaient que peu cotisé et n’avaient que peu de droits. L’âge légal de la retraite était de 65 ans et les retraités ne vivaient pas vieux.

Lire la suite : http://www.valeursactuelles.com/dossier-dactualité/dossier-dactualité/qui-va-payer-papy-boom.html




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